mardi 1 avril 2014


100e CORREO
de LOS AMIGOS DE ESPAÑA

100Avril 2014

3 Rue Yves de Kerguélen - 56000 Vannes.
Tél :02.97.40.72.40. ou 06.89.68.11.45.
http://sites.google.com/site/amigosdeespanavannes    amigos.de.espana@gmail.com

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LE CORREO EST CENTENAIRE !
En ce mois d'avril, il publie son centième numéro depuis la création de notre association le 21 janvier 2003.
Centenaire et toujours jeune, il vous a donné depuis cette date toutes les infos sur la vie de notre association, informé sur l'actualité culturelle espagnole et hispano-américaine. Merci à toutes celles et ceux qui ont contribué à sa rédaction et à la vie de l'association à commencer par notre équipe pédagogique qui rappelons-le est absolument bénévole.
Forts de notre expérience, encouragés par votre confiance, nous poursuivrons nos activités pour faire connaitre l'histoire, les cultures des civilisations espagnoles et hispano-américaines, favoriser tout échange entre nos communautés.

STAGE FLAMENCO:
Le stage de mars a connu un nouveau succès: 14 participants se sont retrouvés autour de Catalina Lopez pour travailler de nouvelles chorégraphies que vous découvrirez bientôt et notamment lors de la soirée du Carnaval à Ménimur samedi 5 avril.


ROUE WAROCH
Le Xe Roué Waroch organisé par l'association Petra Neue de Plescop a connu succès et affluence. Pour notre part, nous tenions un stand d'infos sur la Galice et les Asturies. Merci aux ami(e)s qui y ont participé et notamment Claudine, Véronique, Jean et Pierre. Sans oublier Chantal et Bernard qui tenaient un stand voisin consacré à l'enseignement du breton. Nous avons pu renseigner de nombreux visiteurs et rencontrer des enseignants dont ceux du collège Diwan qui participeront à un échange scolaire avec Carballo (Galice) suite au programme Comenius Regio dont nous sommes partenaires.

 SCRABBLE:
Pas de trêve hivernale pour les alumnos des cours 2 et 3. Ils ont pu participer à des cours plus ludiques et ont notamment joué au scrabble espagnol ! Une excellente façon de réviser vocabulaire et conjugaison estiment-ils.
Rappelons que nous possédons trois scrabbles, deux "de mesa" et un grand magnétique. Et ils sont à votre disposition

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LA CARTELERA :
COCINA 25 Avril puis 23 mai.
TERTULIA: 25 avril.
RANDO: 18 MAI. Tour de l'Ile aux Moines.
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BALADE EN POESIE AVEC NICOLE LAURENT-CATRICE:

"Hâtons-nous de rendre la philosophie populaire" proclamait Denis Diderot. Nous pourrions en dire autant de la poésie. Il est vrai que le beau temps enfin revenu a quelque peu contrarié la fréquentation de notre rencontre avec Nicole Laurent-Catrice ce 15 mars.

Ceci étant, la poétesse a rencontré plusieurs lecteurs à la librairie "L'Archipel des Mots",  place du Général de Gaulle, avant d'animer une balade poétique entre Bretagne et Espagne au Palais des Arts.
Son approche de la poésie, des clefs pour mieux la percevoir (*), une évocation de l'œuvre de Miguel Hernandez  et notamment "El rayo que no cesa" qu'elle a traduit, avant de présenter son roman "Le destin d'Ernestina de la Cueva" qui nous emmène dans un monastère de Galice, ont été les moments forts de cette rencontre qui a laissé l'auditoire sous le charme.
Née dans le nord de la France, Nicole Laurent-Catrice a vécu son enfance en Anjou puis à Paris avant de s'installer en Bretagne. Hispaniste, professeure, chargée de programmation au festival des "Tombées de la Nuit" à Rennes, elle a travaillé aux côtés d'Angèle Vannier, traduit de nombreux auteurs espagnols, portugais, anglais, lithuaniens et breton. Parmi ses nombreux ouvrages citons également:
* "Espejuelos de la memoria – Mémoire aux alouettes",
* "Segunda antología poética - Seconde anthologie poétique"
* "Tute de damas", le mot "tute" désigne un jeu de carte où il s'agit de réunir quatre rois ou cavaliers, mais aussi un défi. Défi parce qu'il s'agit de faire connaitre quatre poétesses bretonnes Hélène Cadou, Francine Caron, Ariane Dreyfus et Nicole Laurent-Catrice en Espagne chacune dévoilant son propre jeu.
* "Les gants de velours. Une enfance en Anjou sous l'Occupation".

(*) Selon Jean Cocteau, la poésie "dévoile, dans toute la force du terme. Elle montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistrent machinalement"

HISTOIRE DE MADRID: LES CAFÉS.
Notre amie Maryvonne a eu une petite surprise en visitant le musée de la Bibliothèque Nationale de Madrid.
Une exposition y rappelle l'importance des cafés dans la vie de la capitale et quelques citations en relèvent l'importance sociale. En voici quelques unes … à méditer sans modération !
Veámonos en el café que es terreno neutral Miguel Mihura.
En cada café se resuelven al minuto los más arduos problemas de la gobernación de Estado” Manuel Ossorio y Bernard.
El hombre del café es, entre otras cosas, manantial inagotable de resentimiento” Gregorio Marañón.
Lo que a Marañón le ha faltado en la vida es más café Ramón Gómez de la Serna.
El Café de Levante ha ejercido más influencia en la literatura y en el arte contemporáneo que dos o tres universidades y academias” Ramón del Valle Inclán.
Hay que venir a Madrid a ver los últimos cafés, los últimos noctámbulos, las últimas tertulias, los últimos intelectuales Josep Pla.
 “El café es como un gran feria en la cual se cambian infinitos productos del pensamiento humano.” Benito Pérez Galdós.
Madrid sin cafés es como cuerpo sin alma. El café es para Madrid algo consubstancial” José Ido del Sagrario (personaje Galdosiano).
Photo: haut lieu des tertulias madrilènes, un des plus célèbres cafés de Madrid, le Café Gijón fondé en 1913.


LA COCINA DEL  21 DE MARZO:
Ce 21 mars, ce sont les alumnos des cours 2 et 3 qui se sont mis aux fourneaux et préparé le menu suivant qu'ils ont pu partager avec d'autres amigas et amigos d'autres cours dans un excellent moment de convivialité au cours duquel Daniel et sa guitare, Jean et son piano à bretelles ont interprété des chants traditionnels repris par l'assistance.

Côté menu, après quelques tapas dont la célèbre "Gilda": piquillos rellenos con bacalao, choto al ajillo, et en dessert quesada de la reina. Et comme il restait quelques "huecos" à combler, dattes fourrées et une douceur typique des orejas de carnaval.
Choto al ajillo
Ingredientes: para 6 comensales: 1 kg de choto troceado, 1 vaso de vino blanco, 1 cabeza de ajos, 2 pimientos choriceros, 2 rebanadas de pan, 1/2 vaso de aceite de oliva,1 cucharadita de vinagre, unas almendras peladas, nuez moscada, pimienta  molida, sal, azafrán, unas hojas de laurel.
Preparación:
Poner el aceite en una sartén amplia. Calentar el aceite y freír en él los ajos pelados y partidos. Una vez fritos, sacarlos y reservarlos. Freír a continuación las rebanadas de pan, y reservarlas también. Salpimentar la carne de choto y echarla a la sartén con la hoja de laurel y los demás ingredientes. Dejarla freír a fuego medio con la sartén tapada. Mientras tanto en otra sartén, freír las almendras en dos cucharadas de aceite, y reservarlas. Poner en remojo los pimientos choriceros, y cuando estén blandos, escurrirlos del agua y ponerlos en el mortero, junto con las almendras fritas, el pan y los ajos, y hacer un majado. Ir vigilando el choto y dándole vueltas para que no se pegue. Cuando la carne esté algo tierna, añadirle el vaso de vino. Dejarla freír y en los últimos minutos, cuando esté casi hecha, añadir el majado con la cucharadita de vinagre, darle unas vueltas, dejar unos minutos y servir. 

Quesada de la Reina:
Ingredientes (2-3 comensales):  375 grs de requesón, 4 huevos, 80 grs de azúcar, 30 grs de mantequilla, canela en polvo, 1 kiwi, azúcar glass, unas cerezas confitadas para decorar.
Elaboración
Pon el horno a calentar a 180º C. Desmenuza el requesón y mézclalo con el azúcar, bate la mantequilla hasta que esté a punto pomada e incorpórala al requesón.
Añade los huevos uno a uno mientras bate la mezcla e incorpora una pizca de canela. Forra un molde con papel de horno (puedes utilizar el molde que prefieras) y vierte la masa en ellos.
Introduce el preparado en el horno cuando haya adquirido la temperatura y deja cocer durante media hora. Pasado este tiempo comprueba que está hecho con un palillo, según el molde utilizado o el grosor que le hayas dado, puede necesitar más o menos tiempo de cocción.
Deja enfriar y cuando puedas desmolda la quesada dejando que pierda el jugo que pueda desprender, sobre papel absorbente o una rejilla.
Decora con unas rodajas de kiwi que puedes cortar en forma de corona. Termina espolvoreando la Quesada con azúcar glass y dando color al plato con unas cerezas confitadas.

Orejas de Carnaval:

Ingredientes: 500 grs de harina, 1 huevo, 100 grs de mantequilla, ralladura de un limón, 50 ml de anís seco, 100 ml de leche, 1 cucharadita de sal, canela molida y azúcar  o azúcar glass, para espolvorear
Pon en un cuenco amplio la harina, haz un hueco en medio y añade la sal, el huevo, el anís, la leche y la mantequilla fundida. Mézclalo todo y amásalo hasta que la masa esté unida y compacta, entonces tápala. Deja que la masa repose durante una hora. Una vez reposada, ponla en la encimera, córtala en porciones formando bolitas,  estíralas muy bien con el rodillo, deben quedar muy finas. Dáles forma más o menos triangular y fríelas en aceite bien caliente hasta que estén doradas.
Una vez que estén doradas, sácalas, déjalas sobre papel absorbente y rebózalas en una mezcla de azúcar y canela, en caliente. Hay quien prefiere espolvorearlas con azúcar glass.
PROXIMA COCINA: 25 DE ABRIL
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MUERE PACO DE LUCIA A LOS 66 AÑOS:
El guitarrista Paco de Lucía falleció el miércoles 26 de febrero de un infarto cuando estaba en la playa con sus hijos, cerca de su residencia de México. El artista se encontraba con sus hijos pequeños en ese momento.
Al parecer, Paco de Lucia se sintió mal cuando estaba jugando al fútbol con su hijo Diego, de diez años, en la playa. Su mujer le trasladó al hospital, donde al llegar se sentó en una camilla y falleció, posiblemente a causa de un infarto.
Paco de Lucía estaba desde hacía muchos años vinculado a esa zona del Caribe de México, donde residía largas temporadas buscando privacidad y practicar algunos de sus deportes favoritos, como la pesca submarina.
Paco de Lucia nació en un barrio gitano de Algeciras en 1947. La propia calle y el ser hijo y hermano de músicos le familiarizaron con elflamenco desde su más tierna infancia. Aunque casi toda su obra concierne el flamenco, grabó algunos trabajos de otros estilos (música clásica o fusión de flamenco con el jazz).
Tanto su madre, Lucía Gomes «La Portuguesa», como su padre, Antonio Sánchez, fueron una fuente decisiva en su vocación. Su padre y su hermano Ramón le dieron  las primeras clases de guitarra. El apodo «De Lucía» lo tuvo desde niño ya que, como él mismo contó en su momento, en su barrio había muchos «Pacos» y para identificarlos se añadía el nombre de la madre. En aquella década de 1950, ese pequeño Paco, «el de Lucía», ya empezaba a rasgar las cuerdas.
A finales de los años 60, el maestro conoció a Camaron de la Isla, otra gran figura del flamenco, la columna vertebral del cante jondo de la segunda mitad del siglo XX. De esa mítica unión no pudo nacer más que magia. Grabaron juntos diez discos entre 1968 y 1977. Después, juntos y por separado, fueron precursores de un flamenco más popular y mestizo relacionado con el pop, el jazz, la salsa o la bossa-nova.
Desde entonces, nadie ha superado a Paco de Lucia, el toque de hoy no se entendería sin estudiar su figura?. Revolucionó la manera de acompañar la interpretación flamenca de la guitarra y fue capaz de sensibilizar los jóvenes al flamenco con la rumba «Entre dos aguas» (1973), que permaneció 20 semanas en la lista de éxitos españoles.
El disco "Friday night in San Francisco" (1981), grabado con John Mc Laughlin y Al Di Meola fue un éxito rotundo, se vendieron más de un millón de copias, una cifra inimaginable para un artista flamenco.
La amplia discografia del maestro Paco de Lucia, que suma más de treinta discos, dio su último fruto en el año 2004 con el disco "Cositas buenas".
                                                                                                             Según ABC, 28 de febrero 2014.
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INAUGURACIONES  ….
Los alumnos del grupo 6 se entrenaron a imitar a los grandes poetas después de estudiar el discurso de inauguración de la biblioteca de Fuentevaqueros, pronunciado por Federico García Lorca en 1932. 
Aquí están 3 de los mejores que merecen el aplauso de todos!
                                                Yvonne Montoir, profe del curso 5.


"Estimados conciudadanos,
Hoy es un gran día! Como alcalde de nuestro pueblo, soy muy feliz de encontrar a vosotros los habitantes de Mojalera, reunidos en la plaza mayor.
Estamos aquí para inaugurar, por fin, el nuevo gallo en la cumbre del campanario de nuestra iglesia.
Esperábamos esta fiesta desde hace mucho tiempo, desde la caída del antiguo gallo, después de una violenta tormenta. Hace creo como 20 años, más o menos.
Sin embargo, este gallo ausente en lo alto del campanario, faltaba a todos, incluso a los que no iban a misa. ¿Por qué hemos esperado tanto tiempo? ¡Lo sabéis bien! ¡Acordaos!
La parroquia era demasiado pobre para comprar una nueva veleta, pero  el viejo cura  no quería que el alcalde diera dinero o mandara hacer obras para poner un nuevo gallo. ¡Qué lástima!
Pero, el año pasado, el cura murió...y todo iba a cambiar.  Un nuevo cura, joven y moderno llegó y en seguida, me pidió si los poderes públicos podrían ayudarnos.
Sí, sí, por eso, juntos, el cura y yo como alcalde elegimos y compramos un nuevo gallo que celebramos hoy, al mismo tiempo que la vuelta de la paz en nuestro pueblo, para la felicidad de todos".
(Aplausos)
                                                                                         Chantal Pouliquen

"No sólo de pan vive el hombre sino de vino, beber es lo más que se necesita para vivir y yo, como ustedes, tenemos sed de los ricos vinos de nuestro país.
Y por eso estoy aquí muy honrado de inaugurar esta bodega.  No tengo nunca una botella, porque la regalo en cuanto la compro, pero aquí en esta   bodega se puede descubrir, probar, y comprar montones de vinos! Cada región, cada pueblo   tiene  su especialidad, cada una de estas botellas habla de su dueño de su valle, de su tierra, de sus piedras. Esta bodega es un lugar cultural donde la gente viaja por el espacio de su campo y vive el tiempo de su crianza en las bodegas.
Hace muchos años Euripe dijo: » No hay vino sin amor » » y como él, digo: Vino, vino » es una palabra mágica que equivale a decir « amor, amor ».
Entonces para inaugurar la apertura de esta bodega, les deseo  que tengan una larga vida  para poder disfrutar de cada una de estas botellas".
Jean-François Tribot.
                                                               (Mejor no imitar al Dios Bacchus y beber con moderación …).


"Estimados  Señores, Queridos amigos,

Primero, quisiera agradeceros la estupenda acogida que habéis reservado al proyecto de nueva biblioteca. Durante las obras, numerosas fueron las molestias  pero,  hoy, obtenemos resultados y cada uno podrá sacar partido de este establecimiento público maravilloso para enriquecerse culturalmente.  De los tebeos para los niños a las mejores obras para los chavales y adultos, hay libros para todos.
Segundo, os digo que no hubiéramos construido esta biblioteca sin la  ayuda financiera del ministerio de la cultura., el presupuesto hubiera sobrepasado nuestras posibilidades de reembolso.   Por eso, pido que acojáis con aplausos, al señor Perez, representante del Ministro que hoy  nos hace el honor  de presenciar esta ceremonia.
Quisiera acabar con estas palabras: " Tenemos ansia de saber y  ahora tenemos los medios  de saciar esta sed".
Gracias a todos".
                                                                                                                    Michel Kerrouault.

1er AVRIL 1939: "FIN" DE LA GUERRE D'ESPAGNE.
Le premier avril est l'occasion de rappeler la fin "officielle" de la guerre civile espagnole après trois de conflit fratricide et dévastateur. On ne dénombre pas moins de 600.000 morts dont beaucoup de civils et 400 à 500.000 réfugiés dont beaucoup combattront quelques mois plus tard l'Allemagne nazie. Prélude à la seconde guerre mondiale dans un contexte marqué par la montée du fascime en Allemagne et en Italie notamment, par la terreur stalienne en URSS et par la lâcheté des "démocraties occidentales" qui laissèrent la situation se dégrader espérant la destruction mutuelle de ces derniers (non intervention en Ethiopie puis en Espagne, Accord de Munich …). La guerre a commencé avec le soulèvement des généraux le 18 juillet 1936 contre le gouvernement légal de la seconde République. D'un côté les "nacionales" menés par Franco, regroupant une grande partie de l'armée, de l'Eglise, des carlistes, de la bourgeoisie conservatrice. De l'autre le camp des républicains au demeurant divisé. Profitant de la non-intervention, l'Allemagne et l'Italie soutiennent les insurgés en hommes et en matériel (exemple: bombardement de Guernica). La participation des Brigades Internationales aux côté des forces loyalistes ne sera pas suffisante pour assurer la victoire de la démocratie. Bombardements massifs, massacres, guerre de tranchées ont marqué les trois ans de cette guerre qui a déchiré les familles (pensons à l'émouvante chanson de Jean Ferrat: "Maria").
Lorsque Franco est entré dans Madrid ce 1er avril 1939, la guerre ne s'est pas arrêtée pour autant; la répression s'est poursuivie, implacable, impitoyable jusqu'à la mort du dictateur.
C'est au moment de la chute de la Catalogne en février que c'est produit l'important exode de la population, la Retirada. Républicains ou citoyens sans aucun engagement politique, fuyant la répression, la misère, ils ont massivement traversé en février la frontière dans le froid, la neige pour se retrouver parqués dans des camps improvisés sur les plages du Rousillon (Argelès, Saint Cyprien …) sans toit, sans hygiène, dans un total dénuement. Par la suite, nombreux sont ceux qui ont été dispersés en France; c'est ainsi que de février à septembre 1939, 300 espagnols, surtout des femmes et des enfants, ont été accueillis à Vannes dans l'ancien hôpital de la rue de la Loi. Vous pouvez retrouver cette page d'histoire sur le site: https://sites.google.com/site/espagnolsenbretagne19371939/
La tragédie espagnole a laissé une empreinte profonde dans notre pays. Hostilité de certains mais aussi et surtout solidarité à leur égard. Beaucoup de réfugiés sont restés, ont fondé des familles. Après une période de repli sur soi, le besoin de "récupérer" cette mémoire enfouie au fond de chacun s'est fait jour. Des films, des livres comme "La mémoire retrouvée des républicains espagnols" de Gabrielle Garcia et Isabelle Matas où "Une longue marche" de Luis Garrido, l'inauguration récente d'un mémorial à Argelès sont de précieux témoignages sur une histoire qui est aussi notre histoire.

HISTOIRE DE MADRID: le nouvel ouvrage de Bartolomé Bennassar.
Depuis un demi-siècle Madrid n'a cessé d'alimenter la chronique internationale tout en mobilisant l'attention de publics fort différents. Pourtant, il n'en a pas toujours été ainsi. Les gens qui ont quelque goût pour l'histoire et qui savent à peu près ce que fut le Siècle d'or connaissent mal les origines de la ville. Mayrit, la "mère des eaux", fut fondée par des musulmans et ne devint chrétienne qu'à la fin du XIe siècle. En 1561, Philippe II décide d’en faire la capitale aux dépens de villes plus importantes. Madrid devient alors l’emblème du Siècle d’or et se couvre de monuments.
En 1701, elle accepte un Bourbon venu de France, Philippe V, petit-fils de Louis XIV, pour succéder à Charles II, dernier Habsbourg mort sans héritier.
En 1808, les Madrilènes déclenchent une insurrection contre l’occupant français. Ils récidivent en 1936 en faisant échec au coup d’Etat des généraux.
A travers l'histoire de sa capitale au passé riche et fascinant, c'est l'histoire du pays et de l'évolution de la société espagnole que l'auteur raconte avec son talent habituel.
Historien et écrivain, Bartolomé Bennassar est professeur d'histoire moderne et contemporaine à l'Université Toulouse-Le Mirrail.Il est notamment l'auteur de L'Inquisition espagnole, L'Histoire des Espagnols, La Guerre d'Espagne et ses lendemains, et de l'une des plus importantes biographies de Francisco Franco. Son roman "Le dernier saut" a été adapté au cinéma en 1970. En 1998, il est élu mainteneur de l'Académie des Jeux Floraux.
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