de
LOS AMIGOS DE ESPAÑA
Numéro 130 – Décembre 2017.
Maison des Associations - Rue Guillaume Le
Bartz - 56000 Vannes. Tél: 06.89.68.11.45.
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UN
DICIEMBRE ANDALUZ ….
Décembre
sous le signe de l'Andalousie. L'hiver approche, alors le climat et l'ambiance du
grand sud espagnol ne peuvent qu'être bons pour
le moral !
Notre
Peña Flamenca marquera à nouveau sa présence avec le stage animé par Cati López les 2 et 3 décembre au gymnase Brizeux
et, samedi 2 à 18 heures à la Maison des Associations, avec le vernissage de l'exposition de photos d'Annie
Gimeno réalisées en juin dernier lors de la soirée au Piano Barge.
Vendredi
8, d'une part la cocina des cours 2
et 3 qui sera consacrée à la gastronomie andalouse (albondigas de setas -
bacalao con aguacate - pastel de Sevilla). Et, d'autre part, à 20 heures, cata andalouse chez notre ami Laurent
(Cavavin, rue Hoche).
Samedi 9, à 18h à la Maison des Associations, Antoine Peralta
évoquera " Una vida", un
récit qu'il a écrit sur la vie de sa mère dont l'enfance et la jeunesse se
déroulent dans un petit village près d'Almeria, un récit violent et tendre,
âpre et émouvant, qui évoque, entre autres, l'émigration, l'intégration,
l'identité.
Et Anny, dans ce Correo, vous invite à Séville
pour y découvrir la "Casa de Pilatos" …
¡ Buen viaje !
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ET EN JANVIER …..¡ LOS REYES !
C'est
désormais une tradition incontournable. Pour bien commencer l'année, nous
fêtons Los Reyes et miracle (!) en 2018 ce sera le samedi 6 ! Raison de plus
pour en faire un grand succès.
Les
modalités des années précédentes ont été reconduites. Une petite participation
(5 € pour les adhérents et conjoints, 10 € pour les non-adhérents) et un plat
maison, soit "para picar", soit en plat principal. Les boissons et
les galettes étant prises en charge par l'association.
L'animation
sera assurée par notre chorale et notre Peña Flamenca.
Pour
une bonne organisation et compte-tenu des congés scolaires, nous vous demandons
de vous inscrire au moyen du bulletin joint avant le 20 décembre.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE: le compte-rendu de
notre assemblée générale du vendredi 24 novembre figurera dans le Correo de
janvier 2018.
LA CASA DE PILATOS EN SEVILLA:
Durante 10 días a finales
de Octubre, visitamos tres ciudades: Sevilla, Córdoba y Granada.
Las tres son diferentes,
cada una tiene sus particularidades, todas tienen monumentos muy famosos y
bonitos cascos antiguos. Sin duda, conocéis los más famosos y por eso, prefiero
presentaros la primera visita que nos encantó
mucho: la "Casa de Pilatos"
en Sevilla.
Es un Palacio construido a
finales del siglo xv y terminado por Don Fadrique, 1er Marqués de
Tarifa. Se inspiró de la casa de Pilatos,
en Jerusalén.
Es una mezcla de estilos:
mudéjar, renacentista y gótico flamígero.
En el patio principal, se
pueden admirar las magníficas paredes con azulejos todos diferentes, bonitas
arcadas esculpidas y estatuas de emperadores romanos que vienen de Italia (hay también
estatuas griegas). Alrededor, las salas son todas interesantes, tienen paredes
con azulejos muy bonitos y techos artesonados de madera.
Durante una visita allí, Alexandre
Dumas dijo: " No vi en ninguna
otra parte tan bonitos azulejos como en esta casa de Pilatos".
Lo "curioso" es
un cuadro de Ribera (siglo XVII) que representa a una mujer que lleva barba y da el pecho a su
hijo; detrás de ella, de pie está su marido que parece viejo. El cuadro se
llama "Magdalena
Ventura con su marido".
Por supuesto, hay
jardines pero no son tan bellos como las decoraciones del Palacio.
¡ Qué pena ¡ no visitamos
el primer piso, porque sólo se visita en compañía de un guía y no tomamos esta opción.
Por fin, si vas a
Sevilla, no olvides visitar esta casa, no lo lamentarás.
Annie (Curso 3 bis).
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POSTALES DE OTOÑO:
Merci
à nos Amigos et Amigas qui pensent à nous lors de leurs voyages et nous adressent
de belles images.
De
Séville, Jacqueline Macé, Joëlle et Rémy Ansquer, qui ont parcouru la Vía
de la Plata, nous envoient cette
vue aérienne des Archives des Indes et de
la cathédrale. L'ensemble est merveilleux. "Desde Sevilla hasta Cáceres anduvimos en las huellas de Jean-Marc,
Odile y Maryse … ¡y otros ! Camino estupendo, un calor fenomenal. Visitamos
Itálica, Mérida, Cáceres y ahora estamos escribiéndoos desde la Plaza de
España. Todo nos ha alegrado mucho.
Autres
trotamundos, Jeannine et André Euzen qui eux ont arpenté les sentiers de
Lanzarote et nous invitent à découvrir le Parque Nacional de Timanfaya:
"¡ Buenos días
a todos y todas ! Estamos de vacaciones en la isla de Lanzarote, una isla
volcánica de las islas canarias. Sol (27-32 °), mar, playa, excursiones…
un hermoso programa para jubilados".
Jacqueline, Joëlle
et Rémy ont aussi acheté pour le plus grand bien de notre Association un billet
du Sorteo de Navidad. Nous les en remercions vivement et serons tous scotchés
sur le petit écran de TVE pour vivre le tirage en direct le 22 décembre à
partir de 8 heures: http://www.rtve.es/sorteos/loteria-navidad/
LYDIE
SALVAIRE A PRESENTÉ "TOUT HOMME EST UNE NUIT" Á VANNES.
C'est
devant une soixante de personnes à la librairie "Le silence de la mer", Place Saint Pierre à Vannes, que Lydie Salvayre a présenté son nouveau roman
" Tout homme est une nuit".
Après "Pas pleurer" qui a
obtenu le prix Goncourt des lycéens en 2014, l'auteure française d'origine
espagnole tisse une histoire qui mêle avec subtilité le thème de la peur de
l'étranger et du non-conformisme.
Des questions vieilles comme le monde, toujours aussi prégnantes dans l'actualité, auxquelles Lydie Salvayre donne corps dans son récit. L'histoire nous plonge dans le quotidien d'un petit café d'un paisible petit village du sud de la France, bouleversé par l'arrivée d'un "étranger". il est question d'intrus qui dérangent, qui bousculent le quotidien de villageois. De soupçons en malentendus, naît une méfiance teintée de violence envers ce nouvel habitant. "Tout homme est une nuit" est construit comme un dialogue de sourds, où les voix cohabitent mais ne peuvent se rencontrer, comme s'il y avait trop d'obstacles entre elles.
Des questions vieilles comme le monde, toujours aussi prégnantes dans l'actualité, auxquelles Lydie Salvayre donne corps dans son récit. L'histoire nous plonge dans le quotidien d'un petit café d'un paisible petit village du sud de la France, bouleversé par l'arrivée d'un "étranger". il est question d'intrus qui dérangent, qui bousculent le quotidien de villageois. De soupçons en malentendus, naît une méfiance teintée de violence envers ce nouvel habitant. "Tout homme est une nuit" est construit comme un dialogue de sourds, où les voix cohabitent mais ne peuvent se rencontrer, comme s'il y avait trop d'obstacles entre elles.
Extraits:
"Dans ce Café des Sports, la parole ne sert pas à s'ouvrir à l'autre. Mes personnages parlent pour se divertir, pour ne pas penser à leur propre violence".
"Comme au moment de l'affaire Dreyfus, il est temps pour les écrivains de dire quelque chose de cet air délétère qui plane en France".
"Dans ce Café des Sports, la parole ne sert pas à s'ouvrir à l'autre. Mes personnages parlent pour se divertir, pour ne pas penser à leur propre violence".
"Comme au moment de l'affaire Dreyfus, il est temps pour les écrivains de dire quelque chose de cet air délétère qui plane en France".
Lydie Salvayre était sur le plateau
du magazine littéraire de François Busnel "La Grande Librairie"
jeudi 16 novembre.
"Tout homme est une nuit" est publié aux éditions du Seuil.
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NOTRE "MOIS DU DOC":
Notre
"Mois du Doc" s'est avéré globalement satisfaisant avec une bonne
participation et des débats très positifs autour des films proposés.
"L'espoir,
Sierra de Teruel" a été remarqué pour l'histoire de l'escadrille
Malraux d'une part mais aussi pour les conditions de sa réalisation. "Depuis
le silence" de Sonia Subirats a levé le voile sur une page tout à fait
méconnue de l'exil des républicains espagnols vers le Magrheb, en
Algérie-Tunisie-Maroc où ils ont été employés comme main d'œuvre gratuite dans
des camps de concentration, puis leur engagement dans l'armée du général
Leclerc. Mais aussi leur déception, la Libération venue puisque Franco a pu se
maintenir au pouvoir. Et pour ceux qui sont restés en Algérie, des relations
parfois difficiles avec les émigrés économiques intégrés, et l'indépendance de
l'Algérie acquise, autre déception, le régime se montrant davantage
nationaliste et religieux que socialiste. Nombreux sont ceux qui ont alors vécu
un second exil, un nouveau déracinement. D'émouvantes tranches de vie d'hommes
et de femmes, de "petites gens" balottés par l'histoire …
Plus
"léger" et même facétieux, "L'art de l'autre" que
nous avons présenté en partenariat avec les "Artisans Filmeurs".
Antoine Tracou le réalisateur et Mariano Otero l'un des deux protagonistes avec
Jean-Pierre Le Bozec nous ont entrainés
dans une complicité artistique et fraternelle, se "croquant"
mutuellement non sans humour.
Mariano a dédicacé à la librairie "L'archipel
des Mots" ses livres "Affiches
d'un engagement" et "Tango-Monde"
ainsi que ceux de son père Antonio, poète,
journaliste puis professeur à Rennes II après avoir dû lui aussi,
s'exiler en France. La projection a été suivie d'un fructueux débat prenant
parfois l'apparence d'un cours de dessin !
NICOLE
LAURENT-CATRICE PRÉSENTE LES DERNIERS POÈMES
|
Si ce n'est le poème "Andaluces de Jaen" chanté par Paco
Ibañez, Miguel Hernandez demeure un poète peu connu du public français. Alors
que les poèmes de nombreux de ses contemporains (Lorca, Alberti, Machado) ont
été traduits en français, les lecteurs français ne connaissent pas ce poète
berger d’Orihuela, bien qu’il soit une icône en Espagne.
Seuls quelques recueils (L’enfant laboureur, éditions
Seghers, 1960) et quelques poèmes, parus aux éditions Unes, avaient été
traduits ces cinquante dernières années. Plus récemment ont été publiés El
rayo que no cesa (traduit par Sophie et Carlos Pradal, éditions
Brocéliande en 1989 et éditions Écrits des Forges, Québec), et La
foudre n’a de cesse (traduit et mis en rimes par Nicole
Laurent-Catrice, éditions Folle Avoine en 2002).
Les derniers poèmes de Miguel Hernández rassemblés
dans ce recueil, Chansons et refrains d’absence, n’avaient
jamais été traduits en français. La poésie simple écrite par cet homme ardent
et généreux au destin tragique parle au cœur de chacun : les horreurs de la
guerre, les privations, la mort d’un premier fils puis la naissance d’un second
fils, l’éloignement de la femme aimée.
Vous pouvez l'acquérir sur le site de "Le Temps
des Cerises" au prix de 13 euros plus 2 euros de port.
Hispaniste, Nicole
Laurent-Catrice a été professeure d'espagnol en collège et lycée. Elle a étudié
également le breton, l'anglais et le portugais, et co-traduit des poètes de
Lituanie, Roumanie, Hongrie, Bulgarie, Italie. Elle a notamment traduit
Miguel Hernandez (El rayo que no cesa) et publié récemment un roman intense et
mystérieux " Le destin d'Ernestina de la Cueva" dont l'action se situe en
Galice.
Après avoir travaillé auprès d'Angèle
Vannier, elle a longtemps participé à la programmation des "Tombées de la Nuit" à Rennes et à
des ateliers d'écriture.
Nicole Laurent-Catrice a le plaisir de vous présenter
une des ses dernières traductions:
|
Avec
trois blessures il vint :
d’amour,
de mort,
de vie.
Avec trois
blessures il dort :
de vie,
d’amour,
de mort.
Moi trois
blessures toujours :
de vie,
de mort,
d’amour.
Miguel Hernández
|
GALA "DANSES DU MONDE":
Cette
année encore, nos danseuses ont répondu "présentes" à l'appel du
Conseil Municipal Jeunes qui organisait son Gala "Danses du Monde" avec
la participation des écoles et associations de danses de la Ville. L'objectif
est de proposer une action culturelle à vocation sociale, l'entrée étant
gratuite en échange d'un don de denrées
alimentaires ou de produits de la vie courante redistribués aux associations
caritatives locales.
Nos
danseuses, Julie, Marie-Christine, Ines et Nicole, accompagnées par Phylou à la guitare
ont dansé une sévillane suivie d'une guajira et d'un fandango de Huelva et reçu des ovations méritées.
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