CORREO
de LOS AMIGOS DE ESPAÑA
N° 90 – Avril 2013.
3
Rue Yves de Kerguélen - 56000 Vannes.
Tél
:02.97.40.72.40. ou 06.89.68.11.45.
http://sites.google.com/site/amigosdeespanavannes
amigos.de.espana@gmail.com
Blog:
http://amigosdeespana.blogspot.com
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GOYA : UN ARTISTE
TEMOIN DE SON TEMPS.
Conférence vendredi 5
avril à 18 heures au Palais des Arts
Francisco de Goya, artiste génial, premier peintre « moderne »; artiste
majeur, dont l’œuvre a été longtemps ignorée avant d’être redécouverte
récemment, est né en Espagne (1746) dans l’Europe baroque et mort en France
dans l’Europe romantique (1828).
Le peintre s’établit tout d'abord à Madrid en 1775 puis entre au service de
la famille royale avant d’être nommé peintre du roi en 1786. Lorsque les
troupes françaises envahissent l’Espagne en 1807, le peintre influencé par les
grandes valeurs de la révolution française a déjà plus de 60 ans. Mais quelques
années plus tard il peindra deux de ses œuvres les plus célèbres : Dos de Mayo
et Tres de Mayo et dénoncera les horreurs de l'invasion napoléonienne.
Victime de la Restauration monarchique, Goya vécut ensuite des années
difficiles qu’il traduisit en peinture dans sa « Quinta del Sordo » avant de
s’installer en France, à Bordeaux, en 1824 où il mourra quatre ans plus tard.
La conférence sera donnée par Isabelle
Letiembre, docteur en Histoire de l’Art et Directrice de l’Université Tous
Ages de Vannes et sa Région.
Entrée libre.
Entrée libre.
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LA CARTELERA :
*
ANDALOUSIE : dans le cadre des programmes Connaissance du Monde, jeudi 4
avril à 14h15 et 18h, au Cinéville de Parc Lann : l’Andalousie.
*
LE PORTUGAL EN MUSIQUE : salle du Grain de Sel à Séné. Jeudi 4 avril à 19h
projection de docs. Vendredi 5 à 20h30 : concert. Gratuit sur
réservation : contact@graindesel-sene.com 02.97.67.56.70.
*
CARNAVAL A MENIMUR, Samedi 6 avril. Défilé à partir de 16h. Le soir, au gymnase
Saint Exupéry, soirée musicale avec la participation de notre groupe de
flamenco.
*
SCRABBLE : prochaine séance mardi 9 avril de 16h à 18h à la Tannerie.
*
STAGE FLAMENCO en partenariat avec Vannes-GRDE. Avec Isabelle Pemartin. Dimanche
7 avril.
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RENCONTRES DE CINE EUROPEEN: LES AMIGOS
SUR LA TOILE.
Cette
année nos amis de Cin’écran ont mis l’Espagne à l’affiche de leurs 12°
Rencontres de Ciné Européen et nous ont sollicités pour donner un coup de main
à l’organisation. Appel entendu puisque de nombreux amigos-as se sont proposé-es
pour tenir l’accueil, la buvette, ou préparer le buffet d’ouverture tenu dans
l’enceinte du Cinéville de Parc Lann. Merci à toutes et à tous : il est
évident que comme pour toutes les associations –dont la nôtre- sans l’aide
précieuse des bénévoles de nombreuses manifestations tant culturelles que
sportives ou sociales ne pourraient se tenir.
Cette
12° édition a été marquée par la projection de nombreux films dont plusieurs
inédits, des rencontres avec les réalisateurs, un stage et une passionnante
conférence de Pilar Martinez-Vasseur (voir ci-après).
PILAR
MARTINEZ-VASSEUR:
L’amphi
de l’IUT était comble pour accueillir Pilar Martinez-Vasseur. Certes, ce
n’était pas la première fois que la professeure de la fac de Nantes et
animatrice du Festival de ciné espagnol de Nantes répondait à l’invitation de
Cin’écran et son charisme, sa gentillesse sont unanimement appréciés. Mais le
thème abordé était également de nature à susciter l’intérêt : « Le
cinéma espagnol : lieu de rencontre entre histoire et mémoire ».
« Le cinéma a toujours été un lieu de
rencontre avec l’histoire et la mémoire » indique tout d’abord
Pilar Martinez-Vasseur avant d’illustrer son jugement par de nombreux exemples dont nous ne pouvons qu’effectuer un trop bref résumé.
Après quelques tapas dont la célèbre Gilda, composition olive/piment vert/ anchois réalisée en 1946 lors de la présentation du film « Gilda » par Rita Hayworth, pinquillos rellenos con bacalao, axoa, pastel vasco.
Et outre la gastronomie, l’ambiance était au top. Daniel étant venu avec sa guitare pour interpréter des airs de Brassens et Ferrat.
Et maintenant, à vous de jouer !
PROCHAINE COCINA: VENDREDI 19 AVRIL.
AUX FOURNEAUX >> LE COURS 5, ET C’EST OUVERT A TOUS !!!
Pilar Martinez-Vasseur avant d’illustrer son jugement par de nombreux exemples dont nous ne pouvons qu’effectuer un trop bref résumé.
« Quand dans les années 60 les archives
étaient inaccessibles et qu’il était interdit de parler de la guerre civile,
que seule était tolérée la propagande des vainqueurs, les cinéastes avaient
réussi à aborder cette mémoire occultée, celle des vaincus.
Dans les années 60, le régime
avait habitué les gens à un cinéma patriotique, tauromachique, de flamenco...
C’était l’époque des petits chanteurs tels Joselito. La guerre était encore trop proche et il
fallait avant tout divertir les gens.
C’était l’époque des trois B :
Buñuel, Berlanga, Bardem qui ont commencé à contourner la censure en utilisant
la métaphore pour mieux critiquer le régime de l’intérieur. Carlos Saura va
faire le premier film qui abordera la guerre civile alors que le régime ne
parlait que de « croisade ».
Jusqu’en 1975 le cinéma espagnol
présente deux facettes :
* à l’intérieur, il est très
contrôlé. La sexualité est taboue, la morale catholique est de rigueur, ce qui
explique la façon dont Almodovar va rompre le carcan.
* A l’extérieur, le pouvoir se
donne une image de libéralisation avec l’objectif d’entrer dans le Marché
Commun. Il soutient des cinéastes « dangereux » qui vont cependant
obtenir des prix lors de festivals internationaux. Par exemple, le retour de
Buñuel (Viridiana, projeté au Festival de Cannes provoquera la colère du
Vatican). En 1973, ce sera Tristana (d’après Pérez Galdos également) avec
Catherine Deneuve.
Dans les années 1970, Carlos
Saura, enfant de la guerre est écartelé entre les deux camps. Avec « Ma
cousine Angélique », il revient sur son enfance, et mêle passé et présent.
« Cria cuervos » tourné deux mois avant la mort de Franco conte
l’histoire de deux gamines enfermées dans une maison sombre qui symbolisa la
décrépitude du régime. Ce film ne comporte pas le mot « Fin ».
« Ay Carmela » voit le
jour à un moment (1990) où le gouvernement du PP veut tirer un trait sur la
guerre civile.
Le cinéma espagnol est-il lié à
la vie politique ? Quand le régime franquiste s’achève, la guerre s’achève
également avec une Transition qui légitime un roi nommé par Franco. Les
élections de 1978, consacrent la Constitution avec pour objectif aller de
l’avant, construire une démocratie. Les espagnols veulent oublier, être comme
les autres européens.
A partir de 1975, le cinéma va
dans deux directions différentes A l’époque de la Movida, Almodovar (Pepi,
Lucie …) et Trueba (Opera prima) sortent leurs premiers films. La guerre n’y
est pas présente. Par contre, Armandariz (N’aies pas peur), Imanol Uribe
demeurent socialement et politiquement engagés.
Entre 1980 et 1996, le ciné
espagnol va « revisiter » la guerre civile. Il émerge l’idée d’une
réconciliation prônée par Jorge Semprun, la recherche des responsabilités de
part et d’autre. Pourquoi la guerre civile a-t-elle eut lieu ? La droite
républicaine était-elle démocratique ? Quelle a été la responsabilité de
l’Eglise ? L’idée qui se fait jour est « tous coupables » même si certains sont plus coupables que
d’autres. Berlanga avec « La vaquilla » tourne le conflit en dérision
et en souligne l’absurdité.
En 1995 : « Tierra y
Libertad » de Ken Loach d’après le livre de Georges Orwell « Hommage
à la Catalogne » aborde les oppositions au sein même du camp républicain.
Un film va marquer les
esprits : « La langue des papillons » d’après Manuel Rivas, film
hommage aux enseignants, fers de lance de la République qui paieront un lourd
tribu ».
Pilar
Martinez-Vasseur évoque également
« Soldats de Salamine » de David Trueba d’après Javier Cercas
présenté dans le cadre des Rencontres. Cas de conscience d’un soldat
républicain qui sauve un dignitaire de la Phalange qui devait être exécuté.
Une
conférence passionnante qui a permis de mieux comprendre la démarche des
réalisateurs et le cadre dans lequel ils ont travaillé.
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EN LA COCINA DEL CURSO 2: EL PAIS VASCO EN TU
PLATO !!
Superbe
cocina ce vendredi 22 mars avec les pinches du cours 2 qui après avoir étudié
en classe la gastronomie basque l’on mise en pratique et particulièrement
réussi l’épreuve des fourneaux. Après quelques tapas dont la célèbre Gilda, composition olive/piment vert/ anchois réalisée en 1946 lors de la présentation du film « Gilda » par Rita Hayworth, pinquillos rellenos con bacalao, axoa, pastel vasco.
Et outre la gastronomie, l’ambiance était au top. Daniel étant venu avec sa guitare pour interpréter des airs de Brassens et Ferrat.
Et maintenant, à vous de jouer !
PIQUILLOS RELLENOS CON BACALAO:
Ingredientes: bacalao, tomates, ajo, perejil,
piquillos, aceite de oliva, pimienta, agua, leche y copos de puré.
Mondar los tomates, quitar las semillas, y
machacarlos.
Pelar y picar el ajo, y sofreirlo con los tomates unos
minutos. Echar la preparación en una fuente y añadir un poco de agua, de
leche y copos de puré con guindilla . Reservar.
Cocer el bacalao desalado en agua y desmigarlo.
Incorporar a la preparación y rellenar los piquillos.
Ponerlos en una bandeja, rociar con aceite y poner al
horno 180° 10 minutos.
Preparar una salsa con tocino picado muy fino,
cebolla, ajo, pimientos, tomates y un poco de vino blanco. Servir con arroz.
AXOA con PISTO BILBAINO.
Ingredientes para 6 personas: 900 g espalda de ternera -
6 pimientos (3 rojos, 3 verdes ), un
poco de pimienta de Espelette (o guindilla), sal, pimienta, agua , aceite de
oliva
Preparación:
En el aceite de oliva, freír la carne cortada en cubos
medios. Cuando estén doradas, se retiran y se fríen los pimientos cortados en
tiras delgadas. Añadir la ternera, espolvorear generosamente con pimienta de Espelette,
sal, pimienta y cubrir con tres tazas de agua. Cubrir y cocer durante 20
minutos.
Para el pisto: calabacines, cebolla, pimientos
verdes, salsa de tomate, aceite de oliva, sal. Se puede añadir unos huevos
Preparación:
Se pican las verduras en trozos pequeños. Los calabacines
se pelan y se cortan en cuadraditos. A los pimientos se le quitan las pepitas y
se trocean también en cuadraditos.
Se pone aceite en una cazuela a fuego medio-fuerte y se
echa la cebolla. Se rehoga y se echan los calabacines y el pimiento. Se mezcla
todo bien, se echa sal y se deja cocer a fuego medio. Se remueve constantemente
con la ayuda de una cuchara de palo. Tienen que estar las verduras muy tiernas.
Se añade la salsa de tomate y se deja cocer unos minutos. Se baten los huevos y
se añaden a la mezcla. Se rehoga todo bien y se dejan cuajar, sin que lleguen a
secarse.
(Nous
avons adapté la recette et n’avons pas ajouté d’oeufs).
PASTEL VASCO.
Ingredientes para la masa: ½ kilo de
harina, 3 huevos (1 para pintar el pastel), 1 yema, 200gr. de azúcar, 200gr. de
mantequilla, ralladura de 1 limón, 1 chorro de ron ó brandy
Ingredientes para la crema pastelera: ½
litro de leche, 50gr. de harina, 120gr.de azúcar, 2 huevos, ½ palo de canela,
corteza de un limón, 1 chorro de ron o brandy.
Elaboración:
Se coloca la harina sobre la mesa, se hace un hueco en el
centro y allí se echan los huevos, el azúcar, la ralladura del limón, la
mantequilla, que este blandita y el ron. Se amasa bien, se hace una bola y se
mete al frigorífico ½ hora. Mientras tanto hacemos la crema pastelera.
Crema pastelera:
Ponemos la leche a calentar reservando media taza, junto
con la canela y la corteza del limón, en un bol mezclamos la harina, el azúcar,
el ron y los huevos, incorporamos la leche que teníamos reservada y mezclamos
bien con unas varillas, cuando la leche empiece a hervir retiramos e
incorporamos poco a poco y sin dejar de batir con las varillas para que no
salgan grumos, una vez bien mezclado lo volvemos a echar a la cazuela y lo
ponemos al fuego dejando que hierva de nuevo unos minutos. Tener cuidado que no
se pegue. Reservar.
Una vez pasada ½ hora, se saca la masa, se la separar en
2 partes, se estira una de las partes con el rodillo haciendo una lámina con la
que cubrimos un molde ya engrasado. Se vierte sobre esta base la crema
pastelera y con la masa sobrante hacemos otra lámina que extendemos sobre la
crema. Se cierran bien los bordes y se pinta todo el pastel con huevo batido
ayudándonos de una brocha. Se
mete al horno a 180º durante unos 45 minutos.
(En
vérité, nous avons réalisé trois gâteaux : deux à la crème, le troisième à
la confiture de griottes).
DÉCOUVERTE DES CANARIES :
Ce
2 mars, nous avons présenté l’expo « découverte des Canaries » suite
au voyage que nous y avions effectué. Une vingtaine de panneaux comportant
affiches et photos, documentation touristique, projection de docs fournis par
les offices de tourisme ont permis de découvrir (ou redécouvrir) les iles
Fortunées : Tenerife, Gomera, Lanzarote ….
De nombreuses personnes sont venues s’informer en vue d’un prochain
voyage ou tout simplement évoquer et partager des souvenirs. Et pour clore la journée une dégustation de
douceurs, gâteau à la banane, quesillo canario, bocaditos de castaña ont, entre
autres douceurs, charmé nos papilles. Merci aux amigos qui ont assuré le succès
de cette manifestation.
UNAS RUTAS POR
LA SIERRA DE GREDOS:
Hace tres años, encontré a Juan Francisco, un guía
biólogo que propone rutas de interpretación en el Parque de la Sierra de
Gredos, Me propuso una cita en Hoyos del Espino, un pueblo de donde salen
muchas rutas de senderismo,
Vive en San Martin del Pimpollar, un pueblo de la
sierra de Gredos, y al salir del liceo, hizo estudios de biología en Madrid.
Pero se aburría, y entonces, regresó a su pueblo para vivir de actividades
deportivas, con su empresa: Gredos guides,
Con su esposa, tienen un hostal de seis
habitaciones, preparando también los desayunos y la cena para los huéspedes. Es
comida simple, local y rica (en mi opinión)
Resultó muy agradable la primera ruta con
Juan-Fran, hablando de muchas cosas pero sobre todo de naturaleza, protección
del medio ambiente en España y en Francia, botánica, geología del parque de
Gredos. Me enseñó un paisaje alpino, flores, aves, insectos, el río Tormes...
Pasaron las 3 horas sin darme cuenta. Me habló también del parque de Montfragüe,
de donde venían aves rapaces que sobrevuelan Gredos ( buitres, águilas
calzados)
Al año siguiente subí con él a otra parte del
parque de Gredos para ver las cabras montesas. En julio 2012 subí con Juan-Fran
otra vez a otra zona, la Laguna Grande en un paisaje más mineral, mucho más
seco, a 2000 metros sobre el nivel del mar. Durante esta jornada de senderismo
también hablamos de todo, observando o sacando fotos de pajaritos, aves
rapaces, flores, ranitas y otras cosas.
Las rutas de interpretación tardan tres horas, con
una salida a las diez y media. Juan-Fran propone también rutas guiadas en
bicicleta de montaña (BTT) todos los sábados (alquiler de bicicleta, casco,
chaleco reflectante) con una salida a las cinco de la tarde (duración tres horas)
Sigue la actividad de Juan-Fran en otoño e
invierno. Propone también rutas micológicas en octubre noviembre los sábados
por la mañana y la tarde. En invierno propone rutas con raquetas de nieve. Por
la primavera rutas para descubrir la flor y especies de la Sierra de Gredos (orquídeas,
piornos, narcisos)
Anne Dalmais.
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