de LOS AMIGOS DE ESPAÑA
N°
86 – Novembre Décembre 2012.
3 Rue Yves de
Kerguélen - 56000 Vannes. Tél :02.97.40.72.40. ou 06.89.68.11.45.
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MOIS DU DOC :
* Vannes, vendredi 9 novembre à 20h30 au
Palais des Arts :
« Il était une fois ... Le charme discret
de la bourgeoisie ».
Pour ce
Mois du Doc, nous proposons un film de Anne Andreu qui analyse l’œuvre de Luis
Bunñuel « Le charme discret de la bourgeosie ». Ce film met en scène
un groupe de six personnes issues de la bourgeoisie des années 60 qui se
rencontre à plusieurs reprises soit ensemble, soit un petit groupe. Ils sont
confontés à chaque épisode à des scènes absurdes et ne peuvent jamais manger,
ni boire, ni même avoir de relations sexuelles puisque survient toujours un
événement inattendu qui contrarie leurs plans. Les différentes scènes se
juxtaposent presque comme des sketches et s'imbriquent entre elles. Anne Andreu
se livre à une sorte de psychanalyse qui nous permet de mieux comprendre
l’univers de Buñuel. Participation libre.
* Séné : Mercredi 14
novembre, Médiathèque Grain de Sel, à 19 heures
« Tempo da recolleita ».
Tempo da Recolleita (Le temps de la collecte) nous
entraîne à la recherche des chansons populaires de Galice. Accompagné de jeunes
collecteurs aux looks branchés, nous voilà donc sur les routes, à la rencontre
des personnes âgées des petits villages. Ce sont elles qui détiennent encore ce
savoir, et c’est avec elles que l’on découvrira cette tradition Galicienne qui
se transmet de générations en générations…
« Tempo da recolleita » est le premier film de Félix Blume, réalisateur originaire du sud de la France qui travaille à Bruxelles où il réalise de nombreux films documentaires.
« Tempo da recolleita » est le premier film de Félix Blume, réalisateur originaire du sud de la France qui travaille à Bruxelles où il réalise de nombreux films documentaires.
La
projection sera suivie d’une discussion sur la collecte des chants
traditionnels puis sur la perspective d’un échange avec la commune galicienne
de Muros, province de La Corogne située à la limite des Hautes et Basses Rias à
60 kms de Saint Jacques de Compostelle. La ville compte 10.000 habitants; elle
possède un centre urbain médiéval classé Patrimoine Historique. C’est un port
de pêche actif bordé de nombreux restaurants permettant de savourer la
gastronomie locale. Le tourisme s’y est développé grâce à ses jolies plages de
sable fin aux eaux cristallines et à un arrière pays très agréable. Pour en
savoir plus : www.muros.net
Gratuit, participation libre.
Vendredi 16 Novembre à 18 heures au Palais des Arts : Assemblée
générale.
Tous les adhérent(e)s sont convié(e)s à participer à l’assemblée générale
annuelle.
Bilan de l’année écoulée. Projets 2012-2013. Situation financière.
Renouvellement partiel du Conseil d’Administration.
La traditionnelle copita sera préparée par le cours d’Yvonne.
COCINA : jeudi 22 novembre. Centre Henri
Matisse. Préparée par le cours de Nicole Barange. S’inscrire rapidement.
GALA DANSES DU MONDE : dimanche 25 novembre de 15
h à 17h30 au Palais des Arts. Organisé par le Conseil Municipal Jeunes de
Vannes en solidarité. Participation de nos bailaoras. Gratuit mais apporter
quelque chose en solidarité. Réservation nécéssaire auprès de nous.
TERTULIA : vendredi 30 novembre de 18 à 20
heures. Brasserie Bleue, avenue du Maréchal Juin (carrefour du Raker).
Discussion
libre ouverte à tous.
RÉCIT DE VOYAGE BOLIVIE-PÉROU: mardi 4 décembre, 18h, Palais
des Arts. Animé par Monique Martin-Daguet et ses étonnants voyageurs.
AULA VIRTUAL : 11 décembre, 16h, Maison
des Asssociations. Thème : “Museos de España ».
CONFÉRENCE : "Les années 12 en Espagne".
Curieusement,
les années « 12 » ont marqué l’histoire de l’Espagne et par ricochet
celle de l’Europe et du monde.
711-712,
arrivée des musulmans qui vont dominer pendant plusieurs siècles la péninsule
ibérique jusqu’à cette bataille de 1212, Las Navas de Tolosa, où les royaumes
chrétiens, unis pour la circonstance sous le commandement d’Alphonse VIII,
infligent une sévère défaite aux almohades mais il faudra attendre 1492 pour
voir achevée la Reconquista et réalisée l’unité politique et religieuse de
l’Espagne (expulsion des juifs) et, officiellement, découvert le Nouveau Monde.
Entre
temps, en 1410, le roi de Catalogne-Aragon, Martin 1er décède sans
successeur. Pour résoudre le problème dynastique de façon pacifique, une
conférence réunie à Caspe en 1412 posera les fondements de l’unification de ce
royaume avec celui de Castille. Saint Vincent Ferrier, avant de venir prêcher
en Bretagne sera l’un des principaux acteurs de cette conférence.
Bien
plus tard, en 1812, en réaction à l’invasion napoléonienne et soucieux
d’instaurer un régime moderne et démocratique, les libéraux espagnols
installeront à Cadix un gouvernement provisoire doté d’une Constitution
inspirée de la révolution française et inventeront, pour subvenir à leurs
besoins, ... la loterie nationale !
C’est
une rétrospective de ces évènements marquants que présentera mercredi 12 décembre à 18 heures au Palais
des Arts François Ars, historien, docteur en sciences politiques,
enseignant à l’Université de Bretagne-Sud.
Deuxième cata: jeudi 13 décembre, 19h30.
Cavavin, 32 rue Hoche. Dégustation de vins espagnols. Nombre de places limité,
s’inscrire rapidement. Participation : 10 €.
Luis
Garrido, fils de réfugié espagnol a recueilli l’histoire de son père, Albino,
évadé du camp de concentration franquiste Castuera et qui trouvera finalement
la paix et la liberté dans notre pays. Voir Correo n° 83, juin 2012.
Il
dédicacera son livre vendredi 14
décembre à partir de 14 heures à la librairie « L’archipel des Mots »
place du Général de Gaulle. Puis il animera un débat à 18h à la médiathèque du
Dôme à Saint Avé avec Pierre Joubin qui évoquera l’accueil des réfugiés en 1939
après la Retirada en Morbihan et à Vannes en particulier.
FÊTE DES ROIS ET
DES DIX ANS D’AMIGOS.
Et oui, nous sommes nés il y a
dix ans, le 21janvier 2003. Que de chemin parcouru depuis !
Nous fêterons donc comme chaque
année les Reyes Magos et cet anniversaire.
Formule auberge espagnole :
vous apporterez quelque chose à partager et 5 € par personne.
Pour l’animation : notre
chorale, nos danseuses et, cerise sur le Roscón de Reyes, un groupe musical
latino, Armórica, qui nous emmènera sous les cieux caribéens, de salsa en
rumba, de chachacha en tango.
Bulletin d’inscription joint.
EN
LA FIESTA DEL 13-0 :
Nous étions une soixantaine à nous retrouver pour la Fête de début d’année, une première dans l’histoire d’Amigos. Dans l’assistance de nombreux nouveaux visages qui se sont parfaitement intégrés parmi les « anciens ». Chacun avait apporté quelque chose à partager, salé ou sucré ce qui a permis d’apprécier les talents culinaires des un(e)s et des autres.Notre chorale désormais placée sous la direction de Christine Marcel, notre groupe de bailaroas rejoint par Luis Charuel à la guitare ont assuré l’animation de cette soirée on ne peut plus conviviale.
Notre
première conférence de l’année a été consacrée à Alain-René Lesage et plus
particulièrement son rapport à l’Espagne et à la littérature picaresque. Œuvre
particulièrement méconnue et qui mérite cependant plus de considération. Lesage
a-t-il plagié les auteurs du Siècle d’Or comme certains l’ont prétendu ?
Pierre Joubin pense que non et il a montré comment l’auteur de Gil Blas s’est
inspiré sans renier ses sources de la littérature espagnole pour mieux dénoncer
les vices de la Régence et les turpitudes financière d’une époque qui n’est pas
sans similitude avec la nôtre ...
C’est donc Monique et ses pinches qui ont ouvert les festivités
culinaires de la nouvelle saison. Une vingtaines de convives ont donc pu
apprécier le menu proposé à savoir arroz
con calamares et tarta de almendras qui
n’était pas sans rappeler celle de Santiago.
Arroz con calamares :
Ingredientes para 2 personas: 150 gr de arroz, 100/150 gr de calamares, cebolla,
pimiento verde, 1/2 vaso de vino albariño, 400 ml de caldo de pescado o agua,
tomates maduros, aceite de oliva, azafrán en polvo, 2 dientes de ajo
Preparación:
En una cazuela ( use una de barro) ponemos un poco de aceite de oliva, el ajo picado y la cebolla bien picada y a fuego medio vamos pochando hasta que la cebolla este casi transparente.
Añadimos los calamares troceados y removemos bien, añadimos el pimiento verde picado y los tomates picados. Dejamos que se sofría bien.
Añadimos el 1/2 vaso de albariño y dejamos que se evapore el alcohol.
Añadimos el arroz, mezclamos bien y añadimos el caldo o el agua y el azafrán molido.
Dejamos cocinar durante 20 minutos, y de vez en cuando movemos la cazuela para que el arroz se suelte.
Probamos de sal y rectificamos si es necesario.
Retiramos del fuego y dejamos reposar 5 minutos antes de servir.
Preparación:
En una cazuela ( use una de barro) ponemos un poco de aceite de oliva, el ajo picado y la cebolla bien picada y a fuego medio vamos pochando hasta que la cebolla este casi transparente.
Añadimos los calamares troceados y removemos bien, añadimos el pimiento verde picado y los tomates picados. Dejamos que se sofría bien.
Añadimos el 1/2 vaso de albariño y dejamos que se evapore el alcohol.
Añadimos el arroz, mezclamos bien y añadimos el caldo o el agua y el azafrán molido.
Dejamos cocinar durante 20 minutos, y de vez en cuando movemos la cazuela para que el arroz se suelte.
Probamos de sal y rectificamos si es necesario.
Retiramos del fuego y dejamos reposar 5 minutos antes de servir.
Tarta de almendras:
Ingredientes : 250 g de
almendra molida, 250 g de azúcar, 4 huevos,100 g de almendra fileteada,1
cucharada de mantequilla
Procedimiento :
Batir las claras a punto de
nieve y añadir las yemas y luego el azúcar. Mezclar bien y agregar la almendra
molida. Echar la mezcla en un recipiente de horno previamente untado de mantequilla.
Meter a horno suave ( 180°)
durante ½ hora. Cuando esté hecha, poner la almendra fileteada y espolvorear
de
azúcar glass.
La prochaine Cocina aura lieu jeudi 22 novembre, toujours au Centre Henri Matisse.
Et c‘est Nicole et ses marmitons du cours 7 qui
mitonerons le menu.
Mais si, c’est bien une carte d’été que Maryse et Odile
nous ont adressée. Cachet de la Poste équatorienne faisant foi, elle est bien
partie le 22 août et arrivée à Vannes ... le 19 octobre. L’essentiel étant qu’elle soit arrivée. Donc, nous disent nos
voyageuses : « Amigos de España
y de Hispano-América, llevamos 7 semanas viajando por Colombia y Ecuador. ¡
Chevere ǃ Desde Cartagena de las indias hasta Popayán, desde
Quito hasta Cuenca, lo que más nos encantó fue: el Caribe, las caminatas hacia
volcanes andinos, las costumbres e los indigenos, los colores, lo cariñoso de
la gente del lugar …”.
Excellente transistion pour la suite du récit
du voyage effectué en mai dernier au
Pérou et en Bolivie et pour la soirée du
Mardi 4 décembre à
18h, au Palais des Arts
lors de laquelle nos amis-es vous ferons partager
leurs émotions, leurs « aventures ».
NUESTRO VIAJE POR BOLIVIA ...
Vimos dos veces el lago Titicaca, que en
quechua significa « puma gris », una vez cuando fuimos de Perú a
Bolivia, y la otra cuando regresamos a Perú.
La primera vez cogimos una nave en Copacabana
(Bolivia) para ir a ver una isla que se llama «Isla del Sol »,
donde comimos un almuerzo local en un jardín muy agradable cerca del
agua : muchas semillas, maíz, habas, y pequeños pescados fritos. Todo
estaba puesto en un tejido sobre la mesa. Después visitamos las ruinas de un
templo pre-inca, que tiene una silla de piedra para los sacrificios humanos, y
nichos para poner momias. Y por fin anduvimos en un pueblo construido en los
altos encima de un puerto : después de ver paisajes un poco grises en las
montañas, era agradable ver terrazas cultivadas, una vegetación verde y
árboles.
Cuando llegamos a La Paz, de noche, tuvimos dos
visiones muy contrastadas : en la entrada de la ciudad montones de basura donde se alimentaba una
multitud de perros… pero, rápidamente, se impuso la magia de las luces de la
ciudad. Es la capital más alta del mundo que se despliega de 3200 a 4000
metros. En La Paz (2 500 000 habitantes) hay al menos dos
ciudades : abajo, la ciudad de los ricos, los barrios animados, con los
edificios oficiales , y «El Alto »,
los barrios más recientes y populares donde el clima es más riguroso.
Por la mañana, con nuestra guía, descubrimos esta
ciudad importante y sus diferentes aspectos (por ejemplo el barrio cerrado de
Aranjuez donde viven políticos y diplomáticos) hacia el « Valle de la Luna » que presenta
un paisaje sorprendente de chimeneas de hada y picos blancos delante de una
montaña roja.
Cuando volvimos hacia el barrio de nuestro hotel
el bus encontró importantes atascos : había manifestaciones políticas. Por
la tarde vimos de nuevo policías pero el ambiente estaba tranquilo y pudimos
acercarnos a la catedral que estaba cerrada pero vimos su fachada de estilo
bastante sobrio y, al lado, en la gran Plaza
de Armas, edificios gubernamentales donde montaban la guardia soldades
en uniformes de colores vivos.
Otro día vimos un desfile de trabajadores, hombres
y mujeres, pero no supimos su causa.
Nuestro hotel « Eva Palace » estaba bien
situado : al lado de la Plaza San
Francisco donde se ve la iglesia San Francisco, un edificio muy hermoso
de 1745, el lugar donde los Españoles empezaron la construcción de La Paz. La
plaza es moderna con un gran mercado central reciente. Tiene jardines y una
estatua de Colón, y abre a una larga avenida con muchas pequeñas tiendas sobre
el borde de la acera.
Hay, claro, numerosos museos. Visitamos el museo de arte contemporáneo que ocupa una
hermosa residencia colonial: numerosas salas, obras variadas, muchas de Bolivia
y a menudo interesantes. Algunas pinturas evocan a Dalí o Picasso. Una cosa un
poco sorprendente: se pueden comprar muchas de estas obras.
Al lado de nuestro hotel había también la calle de
las brujas, el paraiso de los turistas que buscan postales, sellos, recuerdos
... Nos gustó La Paz y su vida animada.
Los encantos de un viaje a menudo son los
contrastes y nos colmó el descubrimiento de Sucre, después de un viaje en avión simpático en compañía de un
grupo de músicos bolivianos. Al llegar descubrimos a nuestra guía, Ana, una
mujer hermosa y joven, con un maquillaje extraño, casada con un francés encontrado
en París y madre de una niña encantadora.
Sucre (260 000 habitantes) que debe su nombre
al mariscal Sucre, un compañero de Simón Bolivar, fue capital de Bolivia pero
ahora sólo queda allí el ministerio de la justicia. La ciudad de estilo
colonial tiene un pasado rico y pertenece al Patrimonio Mundial.
Visitamos varios museos interesantes como
el Museo histórico que
presenta la lista de los presidentes, a veces extranjeros ( pero el presidente
actual, Evo Morales, es aymara ) o el Museo
de las Artes Indias donde vimos tejidos magníficos. Notamos que los
hombres empiezan a tejer para ganarse la vida.
El Musef,
museo de artes populares, es también interesante ya que presentaba diferentes
maneras de expresarse (dibujos, telas, tags), y una magnífica exposición
de máscaras, valorizada por una luz negra. En el patio, jóvenes tocaban el
violín para preparar un concierto.
Otro buen recuerdo: la visita del convento San Felipe Neri, transformado en
escuela : nos dejaron subir al techo de la iglesia y admirar toda la
ciudad, y al bajar pudimos ver las aulas, mientras algunas alumnas charlaban
con su profesora .
Un recuerdo precioso: por la noche al volver al
hotel, oimos y vimos un concierto público en un centro cultural y en el
ambiente caluroso, descubrimos que los músicos eran los del avión.
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